mardi 25 mars 2008

Un conte balinais

« il y eu un jour ici, sur la rivière …., la visite d’un groupe de déesse à la forme d’oies. Elle avait pour habitude de descendre de la voie lactée pour se baigner dans la plus belle rivière de l’île de Bali Elles étaient sept et déposèrent leur parure de plumes sur le bord du rivage. Le fils du roi vint à passer par là. Il se cacha dans la végétation alentour pour admirer les belles déesses qui se baignaient nues dans l’eau en jouant et criant de bonheur. Leurs plumes laissées, elles étaient les plus belles femmes que la terre ait jamais portées.
Le jeune homme resta un long moment avant que lui vienne une idée, une idée venu du fond, du plus profond de lui-même. Il se dépêcha de rentrer à son palais et demanda à son plus fidèle serviteur de redescendre à la rivière : il y apercevrait les plus belles créatures que des yeux humains puissent voir, mais il devrait tout faire pour ne pas les regarder à moins qu’il ne souhaite être pétrifié, car c’était des déesses et seuls les rois pouvaient les regarder sans risque. Sur le rivage, il trouverait des parures de plumes dissimulées dans la végétation.
« Prends la plus petite des parures et emporte-la loin de la rivière, cache-la en l’enterrant au pied d’un arbre, quand tu auras rempli ta mission, reviens me voir »
Le serviteur zélé fit ce que son maître lui commandait. Il s’interdit de tourner ses yeux vers le cours d’eau , d’où venaient des cris de joies. Il découvrit les plumages et prit le plus petit des sept. Il fit disparaître celui-ci au pied d’un grand arbre et revint dire à son maître qu’il avait fait ce qui lui était demandé.
Le prince se rendit à nouveau auprès de la rivière. Six des sept beautés avaient repris leur forme animale , tandis que la dernière cherchait en vain tout à l’entour ses attributs en pleurant.
« nous sommes obligés de repartir car notre mère nous attend. Nous reviendrons ; elle saura trouver une solution pour que tu puisses revenir avec nous. En attendant, prend soin de toi et méfie toi des humains qui sont perfides et fourbons…cache toi et observe le ciel, soit patiente ! »
Les six oies s’envolèrent bientôt et l’on entendit le son de leur grandes ailes déployées s’éloigner dans le ciel du soleil couchant। La jeune fille pleurait, assise sur un rocher, et son désarroi la rendait encore plus belle, ses yeux clairs couverts de larmes brillaient d’un éclat tel que la lumière s’y réfléchissait comme sur un éclat de diamant. Le prince se découvrit alors et dans l’instant, croisant leurs regards, ils furent amoureux. Il lui fit une robe de feuillage et ils allèrent au purit…Ils furent mariés dés le jour suivant et la fête dura plus de six jours… Quand les sœurs revinrent , elles ne trouvèrent pas trace de leur sœur cadette et repartirent…pour ne jamais plus revenir. Elles comprirent que leur sœur avait choisi la voie des mortelles.
Tiré de un songe balinais…de votre serviteur, reproduction interdite sans autorisation, texte déposé SGDL 2000
(http://www.aquaryoga.blogspot.fr © tout droit de reproduction réservé, texte et images, ne pas reproduire sans inclure cette ligne, merci)
 

mardi 18 mars 2008

Un conte zen

Une tasse de thé
Nan-in, un maître Japonais de l’ère Meiji (1868-1912) reçut un jour la visite d’un professeur de l’université qui voulait en savoir plus sur le Zen.
Nan-in servit un thé. Il versa le thé dans la tasse, l’emplit, puis continua à verser.
Le professeur regarda le flot se déverser sans rien dire jusqu’à ce que, n’y tenant plus, il s’écrit :
« C’est plein, arrêtez ! »« Vous êtes comme cette tasse, lui dit Nan-in, vous êtes empli de vos opinions et de vos spéculations। Comment pourrai-je vous montrer le Zen, si vous ne videz pas d’abord votre tasse ? »
Zen de chair et d’os par Paul Reps (traduit par JAP)
Aquarelle : Vue du mont Fuji d’après Hokusaï (faite avec bonheur aujourd’hui)

jeudi 6 mars 2008

Un conte soufi…


Mulah Nas Redin était un homme pieux
C’était un bon musulman qui ne ratait jamais une occasion de répéter :« Dieu est grand »
Ou encore au coucher…lorsque baisant la joue de son épouse
Il disait à voix haute
« Dieu soit loué de m’avoir donné une épouse si belle ».
Un jour un homme se présenta à lui, annonçant qu’il voulait lui montrer les fleurs du jardin de Dieu.
Il le fit entrer dans sa demeure et lui demanda de lui montrer les fleurs…
L’homme indiqua qu’on lui offre d’abord un repas, disant qu’ainsi ses sens étant satisfaits, il pourrait donner à foisons…Condition à laquelle Mulah Nas Redin consentit.
« Maintenant que tu es repu, peux-tu me montrer les fleurs promises ? »
L’homme sourit et dit que nous étions à l’heure de la sieste et que cela serait fait lorsque son esprit serait apaisé par le sommeil…Mulah Nas Redin consentit et mena le visiteur dans une salle où étaient disposés des sofas pour le repos.
Dans le milieu de l’après-midi, il revint et réitéra sa demande…
« Maintenant que tu as dormi, peux-tu me montrer les fleurs du royaume d’Allah ? »
L’homme sourit et lui dit
« Mon ami, je te les montrerai, lorsque j’aurai pris un bain car il a fait chaud et je crains que les odeurs de mon corps n’incommode le Seigneur »
Mulah Nas Redin consentit encore et demanda qu’on conduise son visiteur aux Hammam. Une heure plus tard, comme celui-ci sortait des vapeurs délicieuses des bains, Mulah Nas Redin revint à la charge
« Me montreras-tu maintenant, les fleurs promises… ?
-Si fait…mais il est tard, il est l’heure de dîner…donne-moi mon repas et je te promets de t’ouvrir grande les portes du jardin du Seigneur ! »
A ces mots, Mulah Nas Redin n’y tint plus, il jeta le visiteur dehors…Il eût tort !
Moralité : le don de Dieu est une grâce…que seule la main de Dieu accorde...sans demande...d'aucune sorte...
(tous droits réservés, manuscrit déposé SGDL)
(http://www.aquaryoga.blogspot.fr © tout droit de reproduction réservé, texte et images, ne pas reproduire sans inclure cette ligne, merci)
 

Aquarelle


Vue du temple de Louqsor

mercredi 5 mars 2008

la graine et le mulet

Un mot encore : courez voir la graine et le mulet , un film revigorant d’humanité

Silence




Le Ramasseum était le temple à la gloire de Ramsès। Aujourd’hui dévasté par le temps, la statue colossale git sur le sol en morceaux épars…Qu’importe les marques du temps ! Ramsès est partout en Egypte. Même à terre, il symbolise d’Etre…Pharaon c’est l’Etre, l’éveillé, le JE SUIS. Ainsi étaient les sociétés traditionnelles…le vent nouveau qui souffle en cette planète maintenant même, tandis que j’écris ces lignes, sur l’internet au travers de ses multiples blogs, dans les tribus d’humains reliés par un même esprit est comme un retour à cette source qu’incarnait Pharaon…Aquarelle faite ce dimanche, avec bonheur !