mardi 27 octobre 2015

Le chemin de l'être : l'ombre et la lumière (de la pleine lune !)

Pavillon chinois Pastel sec (38 x 50 cm) ©Jérôme André Elvah 2015

Certains lecteurs ont été alarmés par le dernier article publié sur ce blog(1), faisant état de la difficulté du mental qui nous extrait du centre de l'être. Il convient de revenir sur ce thème pour éclairer à nouveau le chemin de l'être. Nous ne sommes jamais qu'en permanence en mouvement entre " non-être " et " être ". 
 Retour sur l’expérience vécue...en ce jour de pleine lune, propice à éclairage de la profondeur du psychisme humain...

Nous vivons collectivement des énergies cosmiques très perturbantes : comprenne qui pourra, mais je suis persuadé que les astres ont un impact sur nos vécues. Ainsi les services de natalité des hôpitaux comme ceux des urgences savent que lorsque la lune est pleine, il y a une forte activité. De la lune à tous les astres qui nous entourent, il n'y a qu'un pas de compréhension pour, d'évidence, imaginer et ressentir que la position des planètes du système solaire influencent nos humeurs, notre psychisme et donc nos attitudes et, de là, nos comportements collectifs et individuels. Il découle de cela que loin d'être une activité humaine sans fondement -si ce n'est du domaine de la croyance, l'astrologie est une science qui relève de la psychologie de l'inconscient.
Elle ouvre à un décodage de ce que nous vivons : non pas un outil de prévision et d'enfermement ou de manipulation (Madame Irma qui prédit l'avenir...) mais une lecture fine de ce qui est vécue, en terme d'expérience de conscience, et donc, de compréhension.
Notre science toute puissance a relégué l'astrologie et tous les arts occultes au rang de superstition pour s'ériger en nouvelle inquisition, osons le dire ! 
Dans le monde antique, en Chine ancienne ou en Égypte antique par exemple, les astrologues donnaient leur avis sur le meilleur moment pour engager une action (une bataille, ou bien encore faire des semis etc.).
 Ainsi, je suis avec intérêt les bulletins astrologiques de Tom Lescher (voir lien ici)
En septembre dernier, la position de Pluton nous a mis au défi de voir, en toute lucidité, tout ce qui entrave notre réalisation, la pleine expression de " qui " nous sommes. Et cette position va durer quelques temps.
De ce fait nous avons pu vivre des situations qui mettaient en évidence sur le plan physique des énergies non résolues, des conflits inconscients en quelque sorte, dans notre environnement. Le travail a donc été de faire face pour permettre à notre meilleur, de prendre la direction de notre réalité. 
C'était comme un mouvement vers le " non-être " qui se traduisait par des confrontations au non-respect, à la négativité, à la négation de soi. C'est comme un jeu qui nous a confronté à " non-être ". (n'être rien en ce monde).
La vie en réalité est comme une respiration permanente entre " l'être " ( " j'affirme par mes actes qui ou ce que je suis " ) et le " non-être " ( "je ne me sens plus exister, je suis bloqué dans mes actions ou bien  nié, rejeté etc. ")
Ou bien,dit autrement, il y a dualité entre  : 
- un mouvement d'annihilation dans la " source "  : qui consiste en ceci - seul le créateur est , tandis que  la créature, l'humain, n'est rien  - mouvement de repliement sacré de la créature vers son créateur, qui est bien la disposition naturelle de l'esprit oriental, tout l'orient : hindouisme etc.. C'est aussi le repli religieux qui peut conduire à l'excès de l'intégrisme ou de l'ermite caché, qui rejette l'existence. C'est le mode culturel dominant de l'orient.
- en sens inverse, un mouvement d'affirmation de soi, dans la matière et la physicalité. C'est l'affirmation de l'occident, du rationnel, du tout-raisonnable. S'affirmer en quelque sorte contre le créateur, qui est finalement nié. C'est le propre de la civilisation occidentale, comme le disait René Guénon. Mouvement précisément inverse de celui de l'orient. Un occident qui ne croit qu'en fonction des dogmes scientifiques, de l’expérience prouvée etc.
 C'est aussi la pleine puissance mentale : affirmer ainsi que tout ce qui relève de l'être et l'intuition n'est rien, c'est ériger la raison en maître; c'est l'aboutissement du cartésianisme (René Descartes), qui érige la science en dogme.
Il n'est que de voir la pleine puissance de la médecine occidentale, qui relègue au rang d'effet placébo toute guérison inexpliquée scientifiquement, même si une science aussi ancienne que la médecine chinoise traditionnelle, par exemple, pourrait expliquer en terme énergétique un rétablissement d'un malade.

Dans l'article précédent, j'ai voulu simplement exprimer le piège du tout rationnel, vécu dans la situation de septembre, qui était l'effet du refus, dans le passé, de l'intuition profonde de l'être, elle-même pourtant très reliée à l'émotion. 

Pour clore en effet, Sri Aurobindo exprimait que le mental (la raison) est une impasse qui coupe de l'être. Une bulle énergétique, en quelque sorte, qui coupe du ressenti du tout (et donc de l'intuition que donne la présence au monde). 

La vigilance pour contrer le mental et revenir à la première impression, le premier ressenti, le signe donné par le corps (relié à la réalité vécue) est primordiale. Elle est la première condition pour trouver le centre. 
Ce centre qui se situe entre ces deux mouvements (inspir : s'oublier et se fondre à son créateur, expir : exprimer et affirmer par ses actes ce que l'on est )...et qu'il faut rechercher, chaque instant.
Comme un rappel à Soi.
Un rappel au centre. Notre travail d'incarnation !
Bonne journée
..
.
Jérôme 
Au service

©Jérôme André http://www.aquaryoga.blogspot.fr  Reproduction de ce texte interdite sans autorisation de l'auteur,
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(1) voir : le piège du mental article du 25 septembre dernier 


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M.C.,fe 46 ans Juil 2015