© Jérôme ANDRE 2024 02 Aquarelle 30 cm x 20cm en automne
Jean-Yves Leloup dans Prendre soin de l'être (édition Albin Michel )
évoque les thérapeutes d'Alexandrie aux premiers siècles, tels que
décrit par Philon, thérapeute.
On y trouvera une distinction nette entre ce qu'on appelait à l'époque
la médecine (yatriké) et la pratique des thérapeutes, qui prend
soin de l'être (therapeuen o On).
A Alexandrie, ces " philosophes " (amoureux de la sagesse)
que sont les thérapeutes, sont plus considérés que les
médecins; ceci car le médecin ne s'attache
qu'à remettre de l'ordre au corps (physique),
tandis que le thérapeute restaure les souffles, permettant par cela
à l'être de reprendre sa place.
Le thérapeute rétablit donc l'être,
corps-âme-esprit, il agit par son écoute et sa
soumission au logos (expression de la pensée
de Dieu, intention divine en chacun).
Ainsi, le thérapeute, par son action subtile,
permettra aux énergies de circuler
librement à nouveau.
L'être (le sans-forme ) sera alors en mesure de
se rétablir dans l'humain, comme sa demeure.
On verra dans la notion de souffle évoquée par Philon,
celle de flux des méridiens de la médecine chinoise.
C' est assurément ce que permet toute pratique
thérapeutique telle que la médecine chinoise,
les pratiques énergétiques (et autres magnétiseurs
contemporains qui s'attachent à rétablir les liaisons
subtiles du corps : terre-ciel, énergies des organes, entrailles,
etc.)
Mon activité de praticien s'est trouvée éclairée
soudainement d'un jour nouveau par cette lecture,
et cela m'a stimulé pour créer des pages spécifiques
pour préciser mes pratiques, en trois volets :
- la chromothérapie (lien ici)
- l'énergétique (lien ici)
-la quanticThérapie (lien ici)
Je vous invite à les découvrir, en suivant les liens
ci-dessus.
Bonne découverte et à bientôt pour une séance,
si le cœur vous en dit...
Jérôme,
au service
