L'appel de l'inde : Rudraprayag

Le 9 octobre prochain, je m'envole pour un mois en Inde du Nord ...

en ce lieu pour une formation intensive professeur de yoga, 

formation agréée EYT (Fédération Internationale des Enseignants de Yoga) .

Retour le 17 novembre, empli de l'énergie de l'Himalaya !!!

En espérant pouvoir me connecter de temps en temps pour partager ce vécu 

(et quelques aquarelles ?...)

Anniversaire : Porte vers le Divin - numérologie et conscience de Soi

Rivière d'Auray, les oiseaux

 Aquarelle 30 x 40 cm 

©Jérôme André Elvah 09.2014

Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres : c'est un jour anniversaire...

 

Rivière d'Auray, le Sinagot

 Aquarelle 30 x 40 cm 

©Jérôme André Elvah 09.2014

   
Aujourd'hui est le jour anniversaire d'Amma Amrita
   Ananda Mayi, l'Avatar*.

   C'est aussi celui de l'auteur de ces lignes !

   Le 27 9 est en numérologie d'essence particulière : le
   deux dit la dualité, expression de l'Un qui se divise
   en ses deux parties, l'une féminine (la partie
   créatrice de la Conscience Pure d'origine- le saint
   esprit créateur, ou la Mère Divine) , l'autre
   masculine (la pure conscience de l'observateur,
   awareness, conscience de Soi, capacité à voir, à la
   vision en tant qu'observateur : " Je suis " ).

   Le Un devenu deux crée le monde : c'est le fils, le
   trois.

   Du trois, il stabilise sa création : c'est le quatre,
   la matière, la physicalité.

   Au cinq, il revient au centre du carré et observe sa
   création : il s'en glorifie, s'en réjouit, et trouve
   l'expression en celle-ci de sa propre perfection. Il
   met en mouvement, dans une souplesse et fluidité
   nouvelle, sa création, afin d'éviter qu'elle ne se
   fige.Le cinq est l'évolution, le plaisir, le
   changement (nous avons cinq sens), le rapport au monde
   qui change.

   Du cinq, il vient au six : le six est comme un retour
   sur soi, exprimé par le mouvement de l'extérieur vers
   l'intérieur de l'écriture du 6. Dans le six, il y a
   nécessité à affronter les contradictions du monde,
   nées du 2, afin de remettre l'harmonie. Sinon, c'est
   le mal et la destruction qui risque fort de
   l'emporter. Nécessité alors vient d'aller au sept (7) :
   mouvement horizontalité puis descente dans la
   profondeur, entrecoupée d'une barre (ou non), comme
   une méditation centrale, un repos, celui de la
   méditation, le mental est silencieux et dans le
   mouvement génère le huit.

   Huit (8), et c'est le lemniscate, le signe de
   l'infinitude, de l'équilibre parfait, de l'être
   rétabli dans sa perfection infinie de Divinité.

   Alors jaillit le neuf, et c'est septembre, le don de
   soi, la finalité, l'accomplissement. Le 9 exprime
   par le cercle du haut, la vision de la perfection et
   par la barre qui jaillit dans la verticalité,
   l'ancrage, dans le parfait équilibre.

   L'un est devenu dix : un-zéro, retour à Lui-même,
   retour à la Source. Il s'est engendré lui-même dans sa
   création et il touche le zéro, le vide absolu, le non-soi, la nécessité
du " shunayata ", pure vacuité et pure potentialité. 
Tout est possible à l'Un-Zero, ouvert et disponible à l'infini de l'énergie 
du vide, de la potentialité infinie...

   Ainsi en dix pas, on exprime la perfection et le jeu
   de la création, ainsi que celui du devenir de l'âme
   humaine, forcée de faire tout ce parcours dans son
   incarnation (si possible), afin que jaillisse sa
   pleine lumière, l'être infini dans le fini, l'être
   divin (l'esprit revêtu de l'âme) dans la physicalité.

   Dans la date de ma naissance, il y a 27, 2 plus 7 qui
   font le 9, comme une obligation de perfection.

   Dans ses entretiens avec ses disciples, Mère
   (Pondichery) disait que le jour anniversaire était un
   jour particulier d'ouverture spirituelle. Ce jour-là,
   le souvenir de sa propre venue au monde, rend plus
   réceptif aux énergies cosmiques qui nous poussent vers
   notre perfection.

   Alors, j'accueille, j'accueille cette perfection du
   monde, amour et joie qu'il est, plus encore qu'en un
   jour ordinaire.

   Relié à Amma l'Être divin, je me réjouis de la
   création, du monde en devenir et sa perfection, son
   harmonie divine.

   La gratitude d'Être vivant, d'exister, me submerge. Oh, joie !!!

   Je suis au monde et cela est bon !

   Je vous aime.

   JérÔMe

   au service

* un avatar est l'incarnation d'un être parfait, d'un être divin, d'un des premiers êtres issus de la Source Divine de Pure conscience qui est Tout. Amma est considérée en Inde comme une telle incarnation, une " Mahatma ". 

                                           JérÔMe, Service et créations

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L'humilité, clef de l'Être, deuil et paix

Locmariaquer, l'entrée du golfe du Morbihan, la grande plage

 Aquarelle 30 x 40 cm (collection personnelle)

©Jérôme André Elvah 09.2014

    Après l'épreuve du départ d'un être cher (voir
   article précédent*), vient le temps de l'acceptation.
   La démarche est celle de l'extrême humilité face au
   grand dessein, celui de l'Univers, celui de l'Un.
   Comment faire face à un deuil, si ce n'est par un
   total acquiescement à ce qui est ? 

La vie n'est pas un
   fleuve tranquille : c'est un torrent bouillonnant qui
   offre son lot de surprise, comme celui de voir sa mère
   disparaître* en l'espace de cinq minutes, alors qu'elle
   était en pleine santé. 

Le choc passé, vient le temps
   de l'épreuve, la tristesse succède à un début de
   révolte (pourquoi si tôt, si vite ?), et je me suis
   trouvé il y a deux semaines comme littéralement entouré
   d'un voile noir de mélancolie. Soudain l'évidence que
   " ma mère n'était plus " devenait presque
   insupportable. Une partie de mon être l'avait suivi
   dans son départ, tandis que la vision intérieure,
   celle du cœur - qui est un avec tout et tous- me la
   montrait radieuse et heureuse d'avoir retrouvé l'unité
   des plans subtils (car ils existent assurément !), et
   celui qui fut mon père - parti l'an dernier, auréolé
   d'un magnifique sentiment de paix, de sérénité,
   puisqu'il renaissait d'évidence ailleurs, tandis qu'il
   nous quittait, après nous avoir exprimé " avoir eu une
   longue conversation avec le Christ "- ... 

 

Oh, comment ne
   pas être profondément en gratitude devant ce grand
   dessein, celui de la Source Une qui rappelle à Elle,
   les âmes, une fois que tout est accompli. 

D'évidence,
   c'était écrit, et rien ne pouvait s'y opposer : comme
   l'expriment les frères Bogdanov, le monde est comme un
   DVD en cours de lecture. Le scénario a de nombreuses
   variantes, toutes prévues par avance (à ce qu'ils
   disent !)...Alors la sagesse est bien l'humilité face
   à...l’inéluctable, le grand dessein.

 Celui de mener la
   Création à sa perfection, par la grâce de relier
   chaque créature à son créateur :

par la mort du corps
   physique ou les expériences mystiques - grâces qui
   amènent l'humain vers l'expérience du Supra-humain (le
   Supra-mental, selon l'expression de Sri Aurobindo) -

chacun(e) doit, en effet,revenir à sa Source.

   Peu importe le monde de la forme, toujours changeant.
   Le non-attachement et la sérénité sont de mise : nos
   chers disparus (pour moi : Valérie*, mon père puis ma
   mère en l'espace de deux ans et demi) sont et
   demeurent pour l’éternité dans l'Unité du tout. Ainsi,
   même sans forme, mes disparus sont en mon cœur, et il
   n'appartient qu'à moi de leur parler, chercher auprès
   d'eux le réconfort, ou les conseils. Eux sont reliés à
   l'Un, l'Être, plus encore que l'être incarné que je
   suis. Je puise en eux pour mieux 
devenir ce que je suis.

 Dans l'humilité de me fondre à ce qui est, le
   monde, je trouve alors la paix, une fois 

rappelé à moi cependant, les parties de moi,

qui sont montées avec l'être disparu.
(ceci par une simple invocation  verbale,
en un instant de méditation,
accompagnée d'une amie, énergéticienne,
et d'une séance énergétique).

 Alors, tout est bien, et le
   flux infini de la vie continue.

 Suivre le chemin...l'injonction de l'être,

du cœur, chaque instant.
Être à nouveau dans l'instant présent : 
la présence à Soi.

   Belle journée dans la présence à l'Être " Je suis ".

JérÔMe, 

au service 

*voir article maman est partie...d'un arrêt cardiaque-du au " bloc de branche ", d'après une cousine, médecin urgentiste, selon toute probabilité.

** voir articles libellés " Valérie " sur la colonne de droite

© Jérôme JJ André  septembre 2014 - Tous droits de reproduction réservés, textes et images, ne pas reproduire sans inclure cette ligne, 

ou sur papier en nombre,  sans autorisation merci ! J.ANDRE Elvah, auteur,  http://www.aquaryoga.blogspot.fr

Service et créations

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