Bali, temple de la montagne Aquarelle 30 x 24 cm Jérôme André © 10 2020
Dans la période actuelle, tandis que le discours
des uns contredit celui des autres, c'est la cacophonie
qui règne : qui n'adopte pas la pensée dominante
est aussitôt taxé de complotiste.
Il est grand temps pour chacun de nous,
et collectivement de sortir de la dichotomie,
véritable schizophrénie qui s'est installée,
semble-t-il durablement.
Comment faire ?
Les temps sont à la confrontation,
la dualité et l'opposition, guerre
de clochers et véritables enjeux de
société sont à l'ordre du jour.
Comme l'indiquait Amma il y a
déjà quelques années, les démons
sont en nous...ils sont partout.
Qu'est-ce qu'un démon ?
un archétype ou symbole d'une déviance,
qui a pour caractèristique
d'être contraire à ...à quoi ?
à la vie, à l'évolution vers plus
de qualité, plus de conscience, plus de joie,
plus de créativité, et par là, plus
de créations.
En ces jours, c'est toute la vie culturelle
qui est bridée, toute la vie sociale qui
est étouffée, jusqu'au cercle le plus intime
de la famille, dont le mal essaie
de détruire jusque l'origine ultime :
la création de l'humain, et la conception-
même de son être;
on gommerai jusqu'à sa filiation réelle
en autorisant par exemple
un couple de deux femmes d'être
considérées comme parents
d'un enfant (sans aucune trace
de masculin, a-t-on songé à l'impact
pour une âme d'une telle filiation psychique
pour se construire une identité ? ).
(l'adoption plénière serait donc acceptée
pour deux femmes, mais pas pour deux hommes...
encore que...ça se discute! disons
que cela gêne votre serviteur, sans plus...
on touche là quelque chose de sacré).
Devant de telles dérives, nous sommes tous
comme hors de nous-mêmes, pour
les plus conscients.
Hé bien, acceptons cette sortie de route :
Oui, nous sommes hors de nous-mêmes !
Hors de nous-même, par rapport
à cet extérieur, cet environnement
collectif qui ne ressemble plus à l'humain,
à l'image de ses personnes sans visage,
parce que masquées, que nous croisons
dans la rue. Hors de nous-même
dans un monde extérieur qui semble
s'opposer à l'expression même de notre
spécificité, notre humanité.
Diogène en son temps, depuis son tonneau,
se promenait dans Athène avec une lanterne,
en plein jour.
" - Que cherches-tu ?
- Je cherche un homme " répondait-il.
Diogène c'est vous, c'est moi.
Plus d'homme, plus de femme, voici
les covidés !
Hors de nous-mêmes à l'extérieur, venons
au centre, dans la pratique
de l'intériorité consciente. Dans la rue,
restons équanime dans le Quant-a-Soi.
Ceci est simple, disons le simplement :
" Je suis Moi et Nul extérieur ne peut
Me sortir de Cela que Je suis ;
Aucune autorité ne peut prendre le pouvoir
sur ce que Je suis, dans la création
de Ma réalité "
Ainsi, ainsi seulement, nous ouvrons
les portes d'un futur à l'image de ce que
Nous sommes en vérité : des êtres divins,
conscients, vivant l'expérience
de l'incarnation, pour découvrir
leurs pleines capacités créatrices.
Allez, créons le futur que nous
désirons : offrons-nous notre meilleur
présent !
Les forces anti-évolutives n'ont
qu'à bien se tenir : elles sont perdues
d'ores et déjà et rien n'empêchera notre
victoire collective.
Si vous n'avez pas encore cette certitude,
c'est que des parts en vous (en) sont encore victime...
il est temps de vous en occuper* !
L'amour est plus fort que la peur.
Tenons bon, maintenons le cap
de l'union du Soi.
BONNE JOURNEE
Jérôme
(Tous droits réservés, textes et image, ne pas reproduire sans inclure cette ligne, J ANDRE aquaryoga.blogspot.com 2020)
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