mardi 20 mai 2008

A Isis, Egypte, Louqsor, un 13 juin

La vie est un jardin, un oasis pour celui qui sait garder les yeux ouverts. Cheminant par les sentiers, je me suis égaré et j’ai perdu ma boussole. Il n’y a plus qu’une brise légère le long du Nil, presque irréelle. Les felouques vont et viennent de chaque côté du Nil passant sans état d’âme de la rive des vivants à celle des morts. Ici à Louqsor, tu as mis ta marque depuis des millénaires. Il m’a fallu vivre les tempêtes et les trahisons, les déceptions et les échecs pour parvenir jusqu’à toi. Plusieurs années à ne pas trouver de sens à mes actions, plusieurs années sans la marque de ta présence. J’ai souvent été seul face à mon visage de rat…oui, je me suis senti être un rat quand la force de vie qui est en moi s’est éveillée pour m’imposer la satisfaction immédiate d’un désir de toi…Je t’ai vue mille fois dans les visages de ces femmes venues à moi au hasard de rencontres…ces femmes qui finalement n’étaient jamais toi...(extrait de la partie 1, qui est un hommage au féminin  Isis mon amour )

3 commentaires:

  1. Sublime Jérôme ! Le texte, l'aquarelle.
    Tu te bats comme un roi.
    bravo !!!

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  2. Je regarde tes aquarelles. Je suis fan des carnets de voyages, et parfois je dessine un peu. J'ai eu l'occasion de faire une croisière sur le nil dont j'adore l'ambiance.
    Merci de ton partage.

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  3. Merci, vraiment merci pour ce partage.

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