Morbihan les petites mers 2

Golfe du Morbihan, Locmariaquer Oct 2010 format 40 x 30

Tandis que le monde s'agite autour de futilités du futur qui n'existeront jamais comme la retraite...mon coeur m'a conduit au bord du Golfe tout prés de l'entrée étroite de Kerpenhir marquée par un dolmen face à la mer. 

Le bourg se trouve un peu plus loin de cette pointe de plages. Les oiseaux qui eux sont connectés à la Source m'ont enjoint de ne point me laisser aller à penser mais de vivre l'instant présent. Cet instant qui devient si prégnant que bientôt s'efface ces futurs invraisemblables dont parlent les médias et que le passé perd tout poids. Ne reste que la grâce d'admirer ce beau paysage.

Quelle légèreté d'avoir abandonné le mental trompeur...le sentir a vraiment du bon...C'est de plus en plus MON SEUL MODE D'ETRE AU MONDE.

Et s'approche le 7ème jour de la conscience galactique du compteur maya qui nous connectera tous enfin à la conscience éthique...

Calendrier Maya :  Aujourd'hui nous sommes le 13 = Ascension + Sagesse (quelle énergie aujourd'hui n'est-ce pas!) sur le calendrier maya et commence demain samedi une nouvelle semaine maya - 13 jours = trécéna de la terre puisque nous serons le 1 unité + terre...occasion pendant 13 jours pour agir et nous relier à notre Terre-mère, être divin et vivant comme nous!  

Pour connaître l'énergie du jour plus en détail cliquer sur ce lien : 

http://www.mayanmajix.com/TZOLKIN/DTFRA/index1.php

Morbihan les petites mers

Au fonds de la rivière d'Etel dans le Morbihan, quelques barques attendent les eaux qui reviendront bientôt depuis l'embouchure étroite qui marque l'entrée vers le grand large à dix-huit kilomètres de là. Ici règne la paix, l'harmonie et un calme que j'ai rarement rencontré ailleurs. Des hérons, aigrettes et même quelques ibis font parfois leur apparition. Leur vol silencieux est accompagné parfois d'un cri lointain de mouette. Il y a quelque chose qui rappelle la rive du Nil ici, ce miracle de la nature où tout est parfait. L'aquarelle permet d'entrer plus finement encore dans la perception de l'instant et j'entends jusqu'au froissement d'aile d'une poule d'eau à quelques lieux de là. Quelle beauté, quel moment de grâce. Ainsi, d'instant en instant, la Mère divine, l'esprit supra-mental qui descend d'en haut m'imprègne. Je sens une douce vibration dans la poitrine tandis que s'agite doucement autour de moi en un frisson à peine perceptible la vie multiple qui règne ici.

Je m'apprête à quitter Lyon pour retrouver cette sérénité de la côte sud de Bretagne, ce Morbihan où j'étais libraire. Ce lieu m'a rappelé, mon coeur n'a pu y résister plus. Morbihan, Ô combien je t'aime, Bretagne, Ô combien je t'aime. Me revoilà bientôt.