La femme solaire et l'homme réunifié

 

Solarisation 1 - Le féminin, portrait (Huile 80cm x 80 cm)

Au travers du portrait, le peintre exprime l'autre, le modèle : dans l'art du portrait, une fois achevé, est l'ineffable, la réunion du féminin au masculin. La femme  devenue modèle pour un temps, est comme transposée dans une nouvelle projection : celle du peintre et les deux se trouvent réunis dans l'oeuvre achevée.

 Peindre un modèle vivant, c'est oser réécrire l'autre (le modèle), le recréer au fond, composer une alchimie. Le peintre se fond dans son modèle, dans l'unité, le temps du tableau. L’œuvre achevée ne serait-elle pas le signe de l'unification intérieure et pourquoi ce travail s'est-il imposé ?

En ce tableau ci-dessus, tout est faux et pourtant, tout est vrai. Le décor est factice, il n'est point de réalité comme celle représentée là. Des rapprochements de choses éparses ont composés une nouvelle réalité. Au fur et à mesure du travail, la femme amie est devenu l'intime du peintre, en ce sens que celui-ci s'est oublié dans le mouvement de conscience consistant à recréer celle-ci, vivante, dans celle-là (au-dessus), image projetée. Pour ce travail, l’œil s'est fait le plus précis possible (la moindre ombre, la moindre lumière doit être perçue pour que le visage soit ressemblant), venant à maintes reprises à la retouche, et, plus les heures passaient, plus le visage se rapprochait du modèle (qui n'avait fait que passer, et est repartie, le travail pouvant continuer, grâce aux photos).

Je peux affirmer que si cette femme amie s'est trouvée être représentée en cette lumière mordorée, c'est que c'était la plus indiquée, que cette lumière lui correspondait. C'est venu ainsi, un point, c'est tout, tout comme les bouquets et les fleurs.Il y a donc parfaite correspondance entre le tableau et le réel, la personnalité. Et pourtant, tout est inventé, venu de tréfonds de l'être, du soi, et la personnalité incarnée n'y est pour strictement rien.

Juste : il s'est offert à l'Un, qui lui a réalisé l’œuvre*, observant chaque point de lumière et d'ombre, au plus infime détail près, afin que les reflets révèlent l'âme de celle qu'il peint. 

Swami Prajnampad, mon para-guru (le maître de mon maître Arnaud Desjardins) insistait beaucoup sur ce qui était de " voir ". Voir et accueillir tout. En cela, la peinture, l'art du portrait particulièrement, est un art spirituel, une " Saddhana "(chemin d'accomplissement, de réalisation de l'être); Peindre un paysage, et plus encore un portrait, c'est s'obliger à voir le réel, sans rien en changer, si possible. En réalité, ce qu'on verra et donnera à voir  n'est que sa propre interprétation du modèle, au plus proche si l'on est maître, donc un maître de peinture. 

La peinture chinoise distingue trois sortes d'œuvres :

- l' œuvre accomplie

- l'œuvre d'un maître accompli

- l’œuvre de l'essence des choses... 

Et donner à voir l'essence de l'être est le but d'un portrait, n'est-ce pas ? 

Les temps présents sont ceux de l'évolution profonde, l'appel intérieur à se réunifier.

 Dans un article prochain, j'évoquerai le chemin de réunification ...

A bientôt

Bonne journée

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Jérôme

au service 

©Jérôme André http://www.aquaryoga.blogspot.fr  Reproduction de ce texte interdite sans autorisation de l'auteur, 

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* Dans la " Baghavad Gita ", Krishna ne dit-il pas que " sot est celui qui se croit l'auteur de ses actes ".

Pratiques énergétiques
Guérison quantique

 des mémoires émotionnelles 

et Chromo-thérapie.

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Témoignages

" En fait (...) quand je sors de (vos) séances, j'ai l'impression d'être remplie à ras-bord d'amour.. Et ça fait du bien!! :) Merci!

C'est exactement ce dont j'avais besoin. Merci encore ! " V., femme, 26 ans, mars 2015
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