Dans ma galère, il y a toujours comme un goût de regret...le " mental " est fort pour nous renvoyer toujours vers un passé qui n'existe plus, nous évitant ainsi de vivre l'instant présent!Ces derniers jours, j'ai été trés créatif en matière d'aquarelles, dont celle-ci (vous ne voyez qu'un détail)...des aquarelles d'Egypte...un voyage d'il y a un an et demi (deux mois quand même là-bas!)...Mon présent est bouché...il n'y a rien à l'horizon...Je m'évade dans l'écriture (Syrie XIIème siècle en ce moment) et l'aquarelle...c'est comme une respiration intèrieure nécessaire dans ce grand désert que je traverse depuis trois ans...A quoi servent toutes ces créations ? Je m'interroge...quel est donc ce chemin de Jérôme? Où va-t-il? Où le conduit la vie ai-je envie de dire tant tout m'échappe en ce moment!
Ah Jérôme ! Si on le connaissait notre chemin... ce que le divin attend de nous...
RépondreSupprimerTon présent est loin d'être bouché, tu vis, tu cherches, tu chemines, tu peins, tu crées, tu écris... Mais quelle grâce !!!
La traversée du désert a rudement été plus longue pour certains..., ils ont eu soif certes et ont pourtant trouvé !
D'où vient l'Homme, où va t-il ?
Ne viendrait il pas de l'aspiration de Dieu vers la perfection de Dieu, tout ça dans le cheminement terrestre ?
Courage ; le désert c'est pas marrant mais il cache toujours un puit qq part... (qui avait dit ça ? je ne sais plus)
Rien n'est donné à vivre par hasard. Passage obligé.... pour comprendre !
Courage Jérome!
Fraternellement
je peux peut-être t,aider une peu...
RépondreSupprimerJe te proposerais en premier lieu de relire ta phrase plusieurs fois
avec cette petite correction,histoire de personnaliser l'histoire
"....MON " mental " est fort pour ME renvoyer toujours vers un passé
qui n'existe plus, M' évitant ainsi de vivre l'instant présent!"
C'est clair, c'est juste et les solutions existent, voici celle que
propose Eckart Tolle
"SE SORTIR DE LA SOUFFRANCE PAR LA CONSCIENCE
NE CRÉE PLUS DE SOUFFRANCE DANS LE PRÉSENT
La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se
l'inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le
mental prendre le contrôle de sa vie.
La souffrance que tu crées dans le présent est toujours une forme de
non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. Sur le plan
de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan
émotionnel, c'est une forme de négativité. L'intensité de ta
souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et
celle-ci, en retour, dépend de ton degré d'identification a ton
mental. Tu n,es pas ton mental. Le mental cherche toujours à nier le
moment présent et à s'en échapper. Autrement dit, plus tu t'identifies
à ton mental, plus tu souffres. On pourrait également l'énoncer ainsi
: plus tu es à
même de respecter et d'accepter le moment présent, plus tu seras
libéré de la douleur, de la souffrance et du mental.
Pourquoi ton mental a-t-il tendance à nier l'instant présent ou à y
résister ? Parce qu'il ne peut fonctionner et garder le contrôle sans
le temps, c'est-à-dire sans le passé et le futur. Il perçoit donc
l'intemporel instant présent comme une menace. En fait, le temps et le
mental sont indissociables.
Imagine la Terre dépourvue de toute vie humaine et n'abritant que
plantes et animaux. Y aurait-il encore un passé et un futur ? Parler
du temps aurait-il encore un sens ? La question « Quelle heure est-il
? » ou « Quelle date sommes-nous ? » – s'il y avait quelqu'un pour la
poser – serait vraiment insignifiante. Le chêne ou l'aigle resteraient
perplexes devant une telle question. « Quelle heure ? »
demanderaient-ils. « Euh, bien entendu, il est... maintenant. Nous
sommes maintenant. Existe-t-il autre chose ? »
Bien sûr, pour fonctionner en ce monde, tu as besoin du mental ainsi
que du temps. Mais dans ton cas ils ont pris le contrôle de ta vie, ce
qui explique les dysfonctionnements, ta souffrance et ton chagrin.
Pour assurer sa position dominante, ton mental cherche continuellement
à dissimuler l'instant présent derrière le passé et le futur. Par
conséquent, lorsque la vitalité et le potentiel créatif infini de
l'Être, indissociable du moment présent, sont jugulés par le temps, ta
nature véritable est éclipsée par ton mental. Une charge de temps de
plus en plus lourde s'accumule sans cesse dans ton esprit.
Si tu ne veux plus créer de souffrance pour toi-même et pour les
autres, si tu ne veux plus rien ajouter aux résidus de cette
souffrance passée qui vit encore en toi, ne crée plus de temps, ou du
moins, n'en crée pas plus qu'il ne t'en faut pour faire face à la vie
de tous les jours.
Comment cesser de créer du temps ? Prends profondément conscience que
le moment présent est toujours uniquement ce que tu as. Fais de
l'instant présent le point de mire principal
de ta vie. Tandis qu'auparavant tu habitais le temps et accordais
seulement de petites visites à l'instant présent, fais du « ici et
maintenant » , du tao, ton lieu de résidence principal et accorde de
brèves visites au passé et au futur lorsque tu dois affronter les
aspects pratiques de ta vie. Dis toujours
« oui » au moment présent. Qu'y a-t-il de plus futile, de plus
insensé, que de résister intérieurement à ce qui est déjà ? Qu'y
a-t-il de plus fou que de s'opposer à la vie même, qui est maintenant,
toujours maintenant ? Abandonne-toi à ce qui est. Dis « oui » à la vie
et tu la verras soudainement se mettre à fonctionner pour toi plutôt
que contre toi.
Cette technique m'a aidé bien des fois, y compris pour des douleurs
physiques aigues que je me forcais a accepter.
Je te suggere de la vivre, sans te plonger dans un bouquin..
Plusieurs fois par jour, trois minutes le temps du sablier, quand tu
attends dans un embouteillage, dans un magasin, une grande respiration
et hop
Ca marche a tous les coups...
Je t,embrasse Patrice