lundi 17 décembre 2007

Le voile d'Isis extrait2




En cela, Isis tu étais parfaitement Isis. De tes ailes déployées, tu mettais en évidence le disque solaire : l’instant présent, le seul qui compte pour le sage. Le futur est un leurre du mental, tout comme le passé est celui des émotions. Ainsi, l’amour profond qui unit les amants est la porte d’entrée vers l’infinitude de l’instant. Soudain, l’instant est sublime. Toute dans la grâce de sa féminité, elle s’est mise nue. Ses seins découverts hésitent encore à trop s’exprimer. La rondeur du dos les fait rentrer prés du ventre, et l’amant que je suis n’ose encore les toucher. Il regarde et se délecte de l’image…Soudain, Gladys Isis s’est cambrée en souriant. La soirée a été douce…il est une heure du matin…le temps s’est arrêté. L’amant est tout à celle qu’il aime…il ne connaît rien d’autre que la pureté de ses lignes, la cambrure de ses reins maintenant qu’elle s’est toute donnée à lui. Ses mamelons assument leur jouvence : il pointe doucement vers moi, leur contour lisse est comme celui d’une adolescente à peine éclose à la nature de son âge presque adulte…Les seins ont pris leur aise. Ils s’offrent au regard et leur galbe se finit sur un pli léger sur le sternum…Gladys un jour y met un stylo : il tombe, signe que ses seins ne tombent pas…elle sourit… « tu vois, mes seins sont fermes, le crayon tombe »Assise sur ses talons, nue prés de la statue d’Isis, splendide reproduction d’une œuvre des antiquités égyptienne du Louvre, elle m’avait aiguillonné. Je brûlai de désir…Le voile d'Isis

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