" Sri Aurobindo n'apporte pas un enseignement, c'est un pas décisif pour l'humanité "
Si les sages de l'Inde ont tous apporté leur contribution à l'élévation de l'humanité que nous connaissons aujourd'hui, Sri Aurobindo a incarné, avec Mère, le couple divin (l'énergie divine Une - Shiva - Shakti) plus que tous les autres. Sri Aurobindo considérait que ce qu'il avait appelé " son " yoga intégral était nécessaire pour parfaire l'humanité. L'éveil des sages, expliquait-il, n'est pas suffisant, car il ne concerne que la personne humaine (le sage), mais pas chacune de ses composantes (les cellules de son corps physique et de tous ses corps). Il fallait donc que chaque cellule de chaque organe de son corps soit elle aussi éveillée à sa nature divine. Cela demandait donc un travail en profondeur pour nettoyer les mémoires de souffrance, de limitation, d'horreur qui jalonnent l'histoire de l'humanité. Dans les années 20, ils commencèrent donc ce travail, d'abord sur le corps physique : ceci conduisit à une transformation fulgurante que tous les disciples de l'ashram purent constater; Sri Aurobindo dans sa jeunesse avait la peau très noire, de par son origine bengali. En vingt cinq, Sri Aurobindo était transformé : sa peau était devenue ivoire et Mère semblait avoir vingt ans. Ce travail se poursuivit de nombreuses années (sur les plans plus subtils). Cela nécessitait des " descentes aux enfers " extrêmement douloureuses dans lesquelles Mère explique qu'ils affrontaient les pires déchéances humaines et les pires forces démoniaques. En décembre cinquante, l'avatar Sri Aurobindo, qui s'était totalement reclus dans sa chambre d'étage à l'ashram, et ne recevait plus de disciples -il communiquait avec eux par lettre cependant - dit à Mère " mon corps physique n'est pas assez puissant, tu poursuivras le travail " et il s'éteignit (le 8 décembre 50). Mère rapporte qu'à l'instant de rendre son dernier soupir, elle sentit Sri Aurobindo entrer en elle. " Nous n'étions plus qu'un, désormais "...Elle poursuivit donc ce travail de nettoyage. En février cinquante-deux, c'était fait. Mère avait illuminé l'intégralité de son corps (ses corps), ouvrant la porte alors à une évolution fulgurante pour l'humanité entière.
C'est en effet une loi de l'évolution : si un seul individu évolue, il permet à toute son espèce de faire de même. Ainsi, le corps physique humain de Mère, devenu parfaitement divin, a ouvert la porte de notre évolution présente, celle de la fin de cette neuvième onde du calendrier maya. La promesse d'une humanité supramentale (le terme de Sri Aurobindo pour désigner cet état de divinisation de l'être incarné) s'est donc posée à ce moment là.
Sri Aurobindo disait qu'il voyait cette évolution pour dans quatre cent ou cinq cent années. Ce en quoi il s'est trompé : la fulgurance de cette transformation d'une humanité vivant dans sa Vérité, et réalisant l'Esprit est pour bientôt. C'est en tout cas aussi ce que promet le calendrier maya, qui se termine dans une semaine. Grâce à l'action de Sri Aurobindo et Mère, nous nous apprêtons au saut évolutif de conscience. Grâce soit rendue pour leur action... A lire : Georges Van Vrekhem La Mère une biographie, édition les Belles Lettres
(suivre le lien pour info sur ce livre)
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