samedi 27 décembre 2008

L'expérience de la nouveauté


" Le changement ne signifie rien d'autre que la nouveauté. Chaque expérience est nouvelle. Sushila était devant vous, il y a un petit moment. De nouveau, elle est revenue. Etait-elle la même? Non, c'est une nouvelle Sushila.Mais vous avez fixé une image d'elle dans votre esprit et chaque fois que vous la voyez, au lieu de la voir comme elle est, vous souhaitez voir l'ancienne Sushila, le produit de votre propre création mentale. Voici une rigidité bien particulière. Vous avez transformé le flot toujours débordant de la vie en chose morte.
C'est pourquoi vous devez regardez chaque événement comme différent et nouveau et non comme agréable ou désagréable (...)
Regardez seulement, voyez, comme c'est nouveau...nouveau! nouveau! Comme est nouveau tout ce qui se produit! C'est toujours nouveau et si merveilleux! Il n'y a rien de monotone! Mais vous vous privez de tout cela, car tout cela vous est caché par une seule chose ou une seule expérience qui est fixée dans votre exprit. Ainsi une toute petite, une minuscule entité en vous, recouvre et cache entièrement ce qui est si immense et si vaste. Y a-t-il quelque chose de plus ridicule que cela? (...) Expérimentez totalement cette nouveauté, d'abord intellectuellement et quand vous l'aurez stabilisée et réalisée comme un fait, expérimentez-là affectivement : c'est cela être libre (c'est moi qui souligne) "
S.Prajnanpad in l'expérience de l'unité Ed. L'originel p 95
Que ces fêtes de fin d'année soient pour chacun de nous l'occasion d'expérimenter le sens de la nouveauté, la qualité de la présence à soi, au présent, sans rien qui soie de l'ordre du mental, sans rien qui soie de l'ordre de la projection du passé sur l'instant.
Et la fête sera belle!
Je peux aussi témoigner combien la peinture, notamment lorsque l'on reprend le même sujet répété (paysage ou personne) permet d'expérimenter cela. Rien n'est jamais semblable, aucun instant ne ressemble à un autre. La lumière, les formes, les échanges sont chaques fois différents. Merveille que cette nouveauté.

mercredi 17 décembre 2008

Simple





Rien que ce paysage

rien que ce coup de pinceau...

Ainsi, sans pensée...

dans l'acte en train de se faire,

je suis au monde...

serviteur de ce qui est

et comme observateur lucide

...et tranquille.

Et l'inexprimable avec Cela

Est.

Présence. Juste une présence. rien d'autre. D'ailleurs quoi d'autre?

C'est la pratique... de l'aquarelle

samedi 13 décembre 2008

Vous avez dit...insécurité?

" Prenez la sécurité : esssayez de voir combien de fois vous vous êtes senti impuissant et en danger? Mais quelque chose est survenue sur votre route...toujours...et cela dans une mesure non négligeable. C'est arrivé...Ce qui est nécessaire vient de lui-même " S.Prajnanpad
in l'Expérience de l'unité Sumangal Prakash Ed l'Originel

Ainsi pour la petite planète financière, pour chacun de nous, il est important de nous rappeler maintenant cette parole du sage.
Que d'insécurité collective et personnelle en ce moment!!!
Mais ...Oui, chaque fois, à chaque fois que nécessaire, la solution à nos difficultés s'est présentée ...d'elle-même...
" ...et c'est ainsi qu'Allah est grand! " comme disait mon ami Pierre Assouline.

lundi 8 décembre 2008

Tout est Brahman Tout est Un (3)

10 Sache que le monde entier dans son ensemble constitue un corps imperissable, et que tu es toi-même la vie perpetuelle du monde entier. (...) Le souverain Bien t'appartient. Oui, tu es le souverain Bien, toi-même. Tout ce que les autres pourront tirer de toi sera le bien, uniquement.
Qui donc s'emploierait à agir contre son propre corps, sa propre âme? (...)
En résumé : le Connaisseur de l'Unité agit de la meilleure des façons. En fait, c'est la Connaissance de l'Unité qui le fait agir. Il ne peut se tromper. Dans le monde, il est devenu Dieu visible. Tout est Un.

Tout est Un (Ellâm Onru) texte tamoul anonyme du XIXème s. Enseignement de l'Advaïta Vedanta. Ed Nataraj.


mercredi 3 décembre 2008

Tout est Un (2)

VI Ego
...
3.Eh! Ego, les ravages de ton action sont sans limites : tu n'es satisfait que si tu es glorifié devant les autres, et si les autres sont abaissés devant toi; tes désirs ne cessent de te harceler. " A quel titre serai-je honoré? Comment puis-je paraître plus élégant? Les autres s'inclinent-ils devant moi? M'obeissent-ils en silence? Proclament-ils que nul ne me surpasse?"
Hélàs! Ta vie est si courte! Et pourtant, que d'ambitions! Tu t'es trompé croyant trouver le bonheur dans cette vaine quête de gloire et de pouvoir, et en voulant te distinguer parmi les autres. Tout cela ne peut être profitable. Pourquoi? Les autres ne sont-ils pas motivés eux aussi par les mêmes illusions? ( ...)
Dans une telle situation, tu dois mettre un terme à ta vaine volonté de tout dominer (...)
Ecoute mon conseil amical : Pour dire la vérité, Celui-là que tu crois ton ennemi mortel est en fait ton ami. Il sait comment te rendre digne de Sa vraie Grandeur et des vraies Bénédictions. Abandonne-toi à Lui.
Tout est Un (Ellâm Onru) Texte tamoul anonyme du XIXème s, enseignement de l'Advaïta Vedânta, Ed. Nataraj.

mardi 2 décembre 2008

Tout est Un

7 Si tu poses la question :
" Dans le monde, les choses paraissent différentes : comment puis-je alors considérer le tout comme étant Un ? Y a-t-il un moyen d'atteindre à cette connaissance ? "
La réponse est celle-ci :
" Dans un même arbre, nous voyons des feuilles, des fleurs, des fruits et des branches, différents les uns des autres, et qui pourtant ne font qu'un, étant tous compris dans le mot " arbre ". Leur racine est une, leur sève est une. De même, toutes les choses, tous les corps, tous les organismes, proviennent d'une même source et sont activées par un seul et même principe vital :
tout est Un. "
8 O homme de bien! Vois par toi-même si l'affirmation " tout est Un " est bénéfique ou nocive. Réfléchis. Tout comme une personne qui se voit elle-même comme elle voit les autres et les autres comme elle-même ne peut qu'être honnête et juste, de même comment le mal pourrait-il s'attacher à celui qui sait qu'il fait un avec les autres? Dis-moi s'il existe une meilleure voie vers le Souverain Bien que la connaissance de l'Unité? Il n'y en a certainement pas. Comment quelqu'un pourrait-il aimer les autres mieux qu'en sachant qu'ils sont lui-même? Il les connaît dans l'Unité, puisqu'en vérité, ils sont Un.

Tout est un (Ellam Onru) texte tamoul anonyme du XIXème s. Enseignement de l'Advaïta Vedanta. Ed. Nataraj.
Ouvrage trés recommandé par le Maharshi, le sage d'Arunashala.

vendredi 28 novembre 2008

Partage avec un frère humain : Randonnée

Courage mon frère,
le chemin est parsemé de roses
parfois on a l'impression de beaucoup de noirceurs
mais derrière il y a une lumière resplendissante.
Le plus difficile est de dire Oui à l'épreuve, être uni pour l'accepter.
Ressentir vivre totalement ce qu'il y a à vivre.
N'abandonne pas. Suis ta route avec optimisme car la vie est magique.
Je te le dis car j'ai passé des années d'épreuves et avec la Voie et Arnaud
je vois ma vie s'illuminer soudain...de façon magique, vraiment magique.
Alors pense à cette promesse.
Je te conseille de lire Quand tout s'effondre de Pema Shondron (une lama canadienne).Elle explique que tes épreuves sont là pour...faire lâcher l'ego et te " scotcher " à l'instant présent..dans la confiance en sa route.
Courage.La vie est une randonnée vers un sommet qui s'appelle le Soi, Dieu comme tu veux.
Marchons, marchons encore...

lundi 24 novembre 2008

Le chemin


" Si vous voulez vraiment progresser sur le Chemin, et non pas l'utiliser pour continuer à vivre dans le mensonge, il faut vous attaquer à cette zone-là, sous-jacente : l'inconscient "
Arnaud Desjardins
La voie du coeur (Ed La table ronde)

dimanche 16 novembre 2008

L'expèrience de l'unité

Un vrai faux-Turner bord de Loire pour commencer cette semaine...
Et une anecdote (vécue) : celle du combat (d'Aïkido).
Jacques Castermane explique que dans le combat seule l'unité avec l'adversaire permet de le dominer...il ne s'agit là aucunement de volonté de l'ego mais simplement de présence. Présence à soi, présence à l'autre. Il n'y a alors rien d'autre que la stricte observation de ce qui est, le mouvement de l'adversaire induit la réponse simultanée de son propre corps, qui " sait " au même instant ce qu'il convient " d'agir" : la synchronicité se met en place, et il n'y a plus deux combattants (moi et l'autre) mais un combat. C'est magique!
" Cela tire, Cela marche. L'action n'est plus faite, elle se fait. Parce que le moi, qui ordinairement fait les choses s'est retiré... " Jacques Castermane.
(la sagesse exercée Ed La table ronde)

jeudi 13 novembre 2008

Quelle angoisse ...

Une aquarelle apaisante. Copie de William Turner par votre serviteur

L'angoisse et la peur ne sont que le fruit de notre mental, de ce que nous rajoutons à la situation qui elle-même est neutre. (A.Desjardins)

mercredi 12 novembre 2008

A l'école des maîtres : lâcher prise vers la lumière


Le maître Turner parcourut les bords de Loire et la Bretagne pendant l'année 1826.
Il utilisa beaucoup un papier pour aquarelle " bleu "...souci supplémentaire pour l'élève que je suis...
J'ai trouvé le papier, il vient d'un petit moulin belge et se trouve chez un marchand d'art lyonnais et c'est exactement le même (même couleur, même texture, merveille!).
Il ne me restait plus qu'à...suivre les pas du maître et ...mettre mon pinceau à la pointe du sien...
et voici le résultat.
Il y a beaucoup de lumière dans cette " oeuvre " et ça fait du bien en ces temps d'automne.
Un dernier mot, que je laisse à Lee Losovick, il concerne le " lâcher prise " :
" lorsque nous nous trouvons espérer quelque chose, il n'y a rien à faire d'autre que seulement voir que nous espérons quelque chose et réétablir notre intention d'être dans le présent et de tenir la possibilité sans l'alourdir de nos désirs émotionnels..."
Et bien, je peux dire que la pratique de l'aquarelle est un bel exercice pour cela : juste ressentir son désir, le voir à portée de main, et laisser cela...pour être totalement dévoué à l'instant présent...

mercredi 5 novembre 2008

Histoire zen


(http://www.aquaryoga.blogspot.fr © tout droit de reproduction réservé, texte et images, ne pas reproduire sans inclure cette ligne, merci)
(aquarelle d'après William Turner )
  Obéissance
Les conférences du maître Bankei avaient du succès non seulement auprès des étudiants zen mais également auprès des gens de toutes les couches sociales et de toutes les religions et sectes. Il ne citait jamais de sutra et ne se laissait pas aller non plus dans de grandes dissertations érudites. Au lieu de cela, son cœur parlait directement aux cœurs de son auditoire.
Son succès grandissant mit en colère un prêtre de la secte Nichiren parce que ses adhérents étaient partis pour entendre des enseignements zen.
« Hé, le professeur Zen !, cria-t-il, quiconque vous respecte obéit à ce que vous dites, mais un homme comme moi ne vous respecte pas. Pouvez-vous me faire obéir ?
- venez prés de moi et je vais vous montrer » lui répondit Bankei.
Fièrement, le moine se fraya un chemin au travers de la foule vers le maître.
Bankei sourit « venez à ma gauche »
Le prêtre obéit.
« Non, dit Bankei, vous serez mieux si vous êtes à ma droite. Venez par là »
Le prêtre se déplaça fièrement vers sa droite
« Vous voyez bien, observa Bankei, vous m’obéissez et je pense que vous êtes gentilhomme. Maintenant, asseyez-vous et écoutez »
101 histoires zen Paul REPS

mercredi 29 octobre 2008

Turner...et Lee : un chemin de vérité

Petit travail de composition, de copiste d'une aquarelle de Turner, bord de Loire...
Petite lecture de Maître Lee Lozovick, Getting real ouvrage paru en 2007. Devenir réel...un vaste programme de changement profond...
Extrait de l'introduction : " Du chuchotement au cri, le son de la voix du maître (de sagesse) nous appelle à la salubrité et la véritable " être-té " (ce mot n'existe pas en français, en anglais c'est selfhood). "
Cette " être-té " passe par l'acceptation totale de sa vérité, de sa réalité...et ces jours pluvieux j'avoue avoir eu beaucoup de difficulté à accepter cette noirceur du ciel, ces nuages, cette pluie incessante...Seule la réalisation de cette aquarelle cet fin d'aprés-midi m'a redonné ce courage.
Oui le chemin d'une vie est fait de bas...de moment où l'énergie est faible et où l'on se met à voir le verre à moitié vide quand hier encore, il était à moitié plein.
Stupide mental. Stupide pensée qui me prend. Stupide ego.
Et ainsi, je crois bien que c'est la première fois dans ce blog que je parle aussi directement de ce que vit Jérôme...Car je ne suis pas Jérôme...hum...ça fait du bien la non-identification...Essayez, vous verrez!

vendredi 24 octobre 2008

Isis mon amour


Isis mon amour, chemins de l'Egypte éternelle devrait paraître au printemps prochain. Vous trouverez bientôt sur ce blog un bon de souscription. L'ouvrage sera au format carnet d'aquarelle et comprendra une trentaine des aquarelles faites en Egypte dont certaine sont reproduites ici.
C'est le début d'une étape nouvelle pour Jérôme...Ne plus survivre mais...être enfin Jérôme.

mercredi 8 octobre 2008

crise mondiale : peur et guérison

De: Colette Louon Objet: peur et guérisonÀ: Date: Mardi 7 Octobre 2008, 20h16
Bonjour les artisans de lumière , voilà du travail pour nous , c'est important Peur et guérison.Les activités mondiales monétaires sont très perturbées et ceci était annoncé par les maitres depuis une dizaine d'années. Ils avaient annoncé la chute du système, non pas pour tomber dans un dénuement et une pauvreté mondiale, mais parce que la mise en place de la nouvelle façon de vivre doit se faire. Il est normal en ce début d'ère du Verseau, qui durera 2000 ans, et qui est le temps de la pureté, que tout ce qui est de travers soit rectifié.Le monde va mal dans sa structure parce qu'une poignée d'hommes ont voulu prendre le pouvoir. Ceci est la conséquence de l'expression de la peur du manque et du besoin d'accumuler et de dominer pour essayer de guérir cette peur.Qu'est-ce qu'une peur ?Dans la plupart des cas, c'est simplement une création imaginaire, une projection d'un fait qui, dans notre pensée, peut avoir lieu.Par exemple, la peur d'une araignée.Est-ce l'araignée vraiment qui fait peur ? Où l'idée que cette araignée peut bouger et venir sur soi nous piquer et nous donner des boutons, voire nous tuer... ? La projection de cette idée, fait que souvent, on préfère tuer l'anima, sans vraie raison, afin d'être 'sauvé' !Lorsque la raison et surtout l'amour de la vie, sublime cette pensée, tout redevient juste. L'araignée est à sa place et l'on peut la laisser, ou la mettre dans un endroit plus adapté à sa vie.Dans beaucoup de cas, la peur n'a aucune raison d'être raisonnable.Une peur peut aussi être créée parce qu'on a déjà vécu la chose et là, elle peut être fondée et demande encore plus de raison pour être effacée.Je me souviens d'une dame qui avait une peur atroce des chouettes. A plus de 70 ans, elle frémissait dès qu'elle en voyait une, même à la télévision. Je lui avait demandé le pourquoi de cette frayeur.Elle m'avait expliqué qu'étant enfant, elle s'était couchée et s'endormait.Son père avait trouvé un bébé chouette, et tout fier de sa découverte, avait voulu lui montrer. Il l'a réveillé en lui montrant cet oiseau, et à moitié somnolente, elle n'a vu que ses immenses yeux qui la fixaient.Elle a crié, et la chouette a voulu s'envoler et là... encore plus de panique de la part des deux 'enfants'... !Ceci s'est imprimé dans son subconscient et n'en est jamais parti.Je l'ai aidé à vaincre cette peur, déjà, en dédramatisant cet instant, et en lui donnant de l'élixir floral de mimulus et du rescue (Elixirs du Docteur Bach), en lui faisant respirer lentement en regardant des chouettes en photo, et en lui faisant bien prendre conscience qu'aucune chouette n'attaque les hommes.Sa peur s'est apaisée. Je lui ai montré comment les chouettes pouvaient être sympathiques et un jour, elle a osé en caresser une apprivoisée et là, la guérison fut réelle. Elle a regardé sa peur en face, et grâce à la respiration et la compréhension de la réalité, cette peur a disparu.Il est normal d'avoir quelques appréhensions liées à la survie comme la peur de tomber, de se noyer ou la peur du bruit fort. Mais entretenir des peurs empêche souvent d'avancer dans la vie et d'exprimer le meilleur de soi-même.Face à une peur, comment agir pour la contrer ?Les élixirs floraux agissent sur l'humeur, et donc peuvent déjà enlever une bonne partie des émotions négative.La respiration lente et régulière en pensant à la joie de vivre, peuvent aussi aider.L'amour est l'opposé total de la peur. Quand on arrive à aimer l'objet de la peur, il disparait comme par enchantement.De plus, lorsque l'on sait que l'on est créateur de sa vie, par le pouvoir de l'esprit divin qui est en soi, il y a alors une autre façon d'agir qui est très réelle et rapide.Il suffit de réfléchir sur la création de vie que nous avons envie de choisir.Puisque ce qui se présente à nous est de notre responsabilité, choisissons en conscience et action, ce qui nous fait du bien !Si chaque matin, l'on prononce cette phrase 'Je suis toujours en sécurité, que le meilleur soit en tout !' et que l'on incruste cette vérité dans son esprit, la protection s'installe pour de bon.Si l'on comprend que les autres sont aussi des étincelles divines issues de la même source de vie, manifestées dans des corps différents, on peut agir sur cette source pour demander que le meilleur se manifeste.Vis à vis de la crise mondiale actuelle, il y a plusieurs façons de créer la réalité, et les maitres nous ont dit que la population mondiale joue un grand rôle dans ce qui va arriver.D'un côté tous ceux qui ont très peur, sont même terrorisés parce qu'ils viennent de perdre leur argent et n'ont plus rien.Amplifié par tous ceux a qui il n'est rien arrivé, mais qui ont peur de perdre.D'un autre côté, ceux qui ont confiance d'avoir toujours tout ce dont ils ont besoin et envoient des pensées de paix sur cette crise.Chaque pensée que l'on émet alimente l'un ou l'autre côté de cette balance... et selon la puissance, permet d'agir dans un domaine ou un autre. Rien pour l'instant n'est écrit dans le futur.C'est là que le rôle des artisans de lumière devient primordial. La pensée positive cumulée de toutes les personnes conscientes de leur pouvoir de création est très importante.La première chose à faire est de neutraliser toutes les pensées de peur de perte, mais aussi et c'est aussi important, d'arrêter toutes les critiques envers le système erroné de conception des finances. Car toute émission de pensée négative nourrit le système négatif.Bien sur, je ne dis pas de fermer les yeux sur la vérité de ce qui est, mais de ne pas rajouter de négativité à ce qui est déjà.Essayez d'être neutre vis à vis de ce qui se passe d'une part, et si possible d'envoyer de la bonne énergie pour qu'une solution nette, pure, solide et juste soit trouvée rapidement pour le bien de tous.Le rayon jaune de la sagesse et le blanc de la pureté des intentions et des actions peut être envoyé dans tout le système bancaire mondial, mais aussi et surtout la flamme violette de la transmutation du négatif en positif, afin que tout ce qui est malsain soit éliminé.Si des milliers de personnes font ce travail, il y a une grande chance pour qu'il porte ses fruits, car l'énergie de lumière et d'amour se multiplie beaucoup plus exponentiellement que celle de l'ombre.Imaginez la lumière émise par une petite bougie dans le noir... alors imaginez des phares qui brillent au milieu de cette tourmente.Ce qui est en train de se faire, est une grande épuration nécessaire pour une remise à niveau du concept bancaire juste et nous pouvons agir en conscience pour que cela se fasse le plus rapidement possible, pour le bien de tous les humains et l'avènement d'un monde plus fraternel et plus net.Que le meilleur soit dans ce système mondial monétaire et tous les autres grands systèmes mondiaux.Joéliahamourdelumiere.frMerci de diffuser sans couper le texte et en gardant la source y compris cette ligne.

jeudi 18 septembre 2008

Nostalgie

Oui...nostalgie.
Le temps passe...et rien ne se passe.
Si peu de chose.
Le regard tourné vers l'intériorité,
on voit son passé.
Survient une image de Houat...cet été.
C'est si proche et déjà du passé.
ça n'existe pas plus que le futur...
L'instant présent, l'instant seulement.
Ce pas. Ce pas seulement

mercredi 10 septembre 2008

Unité




« Que ces nuages sont paisibles !… »
A peine avait-il parlé que le fils regarda dans l’axe du doigt du père. Dans un coin du ciel flottait un superbe nuage qu’il n’avait pas remarqué auparavant. Puis :
« J’ai dit que cette carpe était bien oisive ! »
A ces mots, il regarda dans l’eau : quelques carpes, comme si le doigt de son père les avait appelées, nageaient oisivement dans la rivière où il n’y avait rien avant. Ainsi quand le père murmurait oiseau, le plus beau des oiseaux venait chanter d’on ne sait où. Quand le père murmurait vent, le plus agréable des vents venait assécher leur sueur…
En peu de temps Ikkyun put émettre une hypothèse…encore très vague. Le père n’appelait ni ne créait ce qui n’existait pas : il trouvait tout simplement ce qui existait…


Yu Muniol le poète Actes Sud Edr.

dimanche 24 août 2008

Le combattant d'Alep Extrait 3




Deuxième croisade, Juillet 1148, en chemin vers Damas : le jeune roi Baudouin de Jérusalem s'est laissé entraîner dans une croisade improbable contre Damas...Extrait du manuscrit en cours d'écriture en ce moment...



Le jeune roi pense à sa belle cousine qu’il a laissée à la cité sainte…Laurence, qui dans la salle d’Arc était entièrement tournée vers lui lors de la messe du dimanche de Pâques…Dieu ! qu’elle était belle ! Ce regard était l’amour…l’amour pur …
« J’ai reçu de toi une vibration d’amour pur ! » lui avait-il glissé à l’oreille tandis qu’ils marchaient côte –à-côte hors de l’église du Saint Sépulcre…Oh ! que ce souvenir était bon ! Combien il avait aimé cet instant !
La prendre dans mes bras, baiser sa bouche, ses lèvres, caresser des miennes son long cou et la ressentir vibrer de bonheur tandis que je le fais. Fondre mon regard dans le sien…toucher son essence et vibrer à l’unisson avec elle.

(...)
Que se passe-il ? Baudouin est surpris…dans cette vallée qui les conduit vers la guerre, à l’instant où il sent les odeurs des saucisses qui grillent, lui vient cette idée, cette image de sa belle Laurence ? Quelle est donc cette âme qui s’échappe de ce qu’elle a à vivre pour se réfugier dans les pensées du passé…oui, ce regard merveilleux de Laurence, oui cette silhouette gracieuse et la rondeur de son sein vue dans son profil qui lui attirait le regard…qu’est cela ? Ainsi donc, il peut être à la fois dans la vallée de la guerre et avec sa belle ? Comment cela ? Le chemin est-il d’être deux, à la fois présent et passé, à la fois avec Archibald à partager ce repas et en pensée avec Laurence…Mon amour ! tu me manques…tout mon être aspire à toi !


Grand Dieu ! Que ceci est fâcheux…être divisé !
(tous droits réservés déposé SGDL)

lundi 28 juillet 2008

Petite mer, zen

Petite mer , Mor ...bihan.
Ile de Houat.
Petit paradis.
Vivre au rythme de l'île...
Pas de voiture.
Des sentiers et des plages...
Houah Houat, tu fais du bien.
Vivre l'instant
sans rien d'autre.
Cette pointe fine de l'instant zen
c'est le secret des secrets...
Thought may come, but there is no inclination to follow it.
La pensée peut venir, mais il ne doit y avoir aucune inclinaison à la suivre
S Prajnampad

A Houat...pas de pensée. Aucune. L'instant présent. La beauté partout, tout autour.
Le bruit du ressac sur les rochers, le cri d'une mouette, le souffle de l'air...et les nuages qui passent sur un ciel toujours merveilleux de couleurs.
En faisant de l'aquarelle, vraiment, je vous assure, on vit cet état de grâce d'être soumis à la pointe du pinceau, et sur le fil du rasoir de l'instant. Et c'est bon, et c'est juste. Au fond, la seule façon d'être.
" Avez-vous trouvé la voie? Moi, je l'ai trouvé, je vais vous trancher la tête " dit le fou à Tintin dans le lotus bleu, comme nous le rappelait Jacques Castermane. Quelle profondeur dans cette phrase. Coupons la tête, le mental, la pensée, et soyons dans le ressenti, dans le coeur.
Et c'est ainsi que...JE SUIS. C'est la voie zen, la voie tout court, celle de la liberté.
Total slavery is total freedom S Prajnampad.
Totalement soumis au quart de millième de seconde que je suis en train de vivre, je me sens parfaitement à l'aise, parfaitement moi-même...J'exerce à chaque instant ce que Gurdjieff appelait la vigilance. La vigilance, c'est la totale présence à ce que je vis.
Au fond, c'est faire de sa vie ...un zazen. C'est le tao, le zen, la présence...et c'est bigrement bon.
Merci la Vie. Merci l'aquarelle.

lundi 21 juillet 2008

Instructions zens pour faire la vaisselle


De retour d'une semaine zen au Centre Graf Durkheim...à Mirmande avec Jacques Castermane ...

Si vous devez faire la vaisselle, que cette activité ne vous donne aucun souci.
Même si la vaisselle est importante, la pile d’assiettes haute, les plats gras et les verres ternis, du fait de l’activité passé du repas de nombreux convives, que l’évier lui-même porte encore les traces de préparation du repas, que tout cela ne vous inspire aucun dégoût !
Soyez dans la légèreté de l’acceptation de ce qui est.
Considérez la tâche à venir comme infaisable, irréelle.

Seul compte désormais le geste de remplir les bacs et d’y ajouter le liquide vaisselle.
Il est essentiel à cet instant que vous mesuriez l’intensité de l’aisance qui naît soudain dans la perception fine qu’ont vos mains de la température d’eau qui convient.

Vous êtes soudain immergé dans l’instant, comme le verre dans l’eau est dans l’acte de se défaire de sa terne apparence.
Une assiette que l’on fait se choquer sur le bord de l’évier est le signe de l’emportement de celui qui la tient : ce n’est pas le fait d’une personne sur la Voie zen.
Appliquez-vous à manipuler chaque verre, chaque assiette, chaque couvert de façon impeccable.

Si l’acte de laver la vaisselle ne vous apparaît pas encore dans toute son importance, essayez l’aquarelle. Dans l’acte de peindre comme dans celui de (bien) faire la vaisselle, vous exercerez la soumission – soumission à la pointe du pinceau, qui est l’image parfaite de la pointe acérée de l’instant présent que vous exercez dans l’acte de faire la vaisselle.
Vos pensées sont comme un troupeau de buffles affolé par un feu de brousse que leur course folle noie bientôt dans un marécage : elles vous entraînent hors de l’espace de votre réalité… et vous n’êtes plus au monde.

Vos doigts qui caressent l’éponge, la brosse qui tournoie pour mieux évanouir les traces du repas sont l’incarnation, la réalisation même de l’ultime : ils vous enseignent à l’instant le corps sacré du réel.
Le verre est devenu simple verre : vous êtes ce que vous êtes.

L’exercice de cette extraordinaire expérience de métamorphose dans la pointe de vos doigts (ou celle du pinceau) est le caractère même de l’activité du bouddha dont bénéficient tous les êtres.
D’après Maître Dôgen
(Tous droits réservés, ne pas reproduire sans inclure cette ligne  : Source blog http://aquaryoga.blogspot.com,  J.A.E., auteur )

vendredi 27 juin 2008

Turner...encore

Je me suis mis à l'école du Maître Turner...
Une façon de progresser dans le lâcher-prise sur le mental
Soumission à la technique pure, à la couleur, à l'ombre et la lumière...
Laisser le pinceau faire ce qu'il a à faire...et ...VOIR.
Un ami m'a observé en pleine action un jour et m'a fait la remarque suivante :
" je t'ai observé en train de faire ton aquarelle, c'est curieux, quand tu peints, vraiment, ça m'a sauté au yeux...toute ta conscience semble être ...au bout du pinceau! "
Sacré compliment!
Mental t'es mort quand je peins...
Elle est pas belle la vie?

CORSE

vendredi 20 juin 2008

A la manière de...


Turner...
La Piazetta, cérémonie d'épousaille du Doge et la mer.
Je ne suis jamais allé à Venise...
Il m'a pris l'idée de faire une copie d'une aquarelle du Maître Turner...et je mets une majuscule...
car en aquarelle, William Turner est Le grand Maître...
Sur les pas du maître, le disciple est dans la totale soumission à l'art du maître. Il s'oublie.
Ainsi, il ouvre son intériorité à la grandeur du maître...et se fond dans l'unité, la beauté, la présence à l'au-delà du monde...
Ce n'est plus Venise...c'est un autre univers...même dans la copie non?
En tout cas, j'ai beaucoup aimé faire cet essai...et trois autres ont suivi sur d'autres thèmes similaires...
Au fait : je vous reparlerai bientôt d'Isis, mon amour...du nouveau ! bientôt...un beau livre-album !!!

samedi 7 juin 2008

EXPOSITION AQUARELLES DE JAP

Exposition du 5 juin au 5 juillet d'une douzaine de mes aquarelles (Lyon et quelques-unes d'Egypte) dans l'une des vitrines et le magasin d'encadrement
DALBE Beaux-Arts 92 Avenue de Saxe, Lyon 3ème
ouverture : Lundi 14H30/19H, Mardi-Vendredi-Samedi 10H-12H30/14H30-19H
Mercredi et Jeudi 10H/19H
Venez nombreux!!

jeudi 29 mai 2008

La Voie toltèque


Don Miguel Ruiz est chaman du Mexique, de la lignée des Naguals.
Selon la Voie toltèque, l’humanité est en train de rêver…un mauvais rêve parasité par le mental, la peur. Pour en sortir et créer enfin le rêve nouveau du paradis sur terre, il nous faut suivre les quatre accords toltèques :
- Que ta parole soie impeccable (toute parole est créatrice)
- Quoiqu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle (non-identification)
- Ne fais pas de supposition (toute pensée est fausse : la réalité, juste la réalité de l’instant)
- Fais toujours de ton mieux (agir juste, selon la vérité de l’instant, et être libéré de l’emprise du juge, bourreau intérieur)
Et il ajoute un truc en plus
Danser avec l’ange de la mort (celui-ci nous dit qu’il peut tout nous reprendre d’un moment à l’autre, ma femme, mes enfants, ma maison, mon boulot, tout…) donc vivre intensément.

Tout un programme ! J'ai du boulot (pour ce qui est de - presque - tout me reprendre, j'ai été pas mal servi depuis 3 ans !!!) La voie toltèque bien sûr est conforme à celles de toutes les traditions !!! Mais sa formulation m'a touché...

Les quatre accords toltèques, la voie de la liberté personnelle Don Miguel Ruiz Ed Jouvence Poche

mardi 20 mai 2008

A Isis, Egypte, Louqsor, un 13 juin

La vie est un jardin, un oasis pour celui qui sait garder les yeux ouverts. Cheminant par les sentiers, je me suis égaré et j’ai perdu ma boussole. Il n’y a plus qu’une brise légère le long du Nil, presque irréelle. Les felouques vont et viennent de chaque côté du Nil passant sans état d’âme de la rive des vivants à celle des morts. Ici à Louqsor, tu as mis ta marque depuis des millénaires. Il m’a fallu vivre les tempêtes et les trahisons, les déceptions et les échecs pour parvenir jusqu’à toi. Plusieurs années à ne pas trouver de sens à mes actions, plusieurs années sans la marque de ta présence. J’ai souvent été seul face à mon visage de rat…oui, je me suis senti être un rat quand la force de vie qui est en moi s’est éveillée pour m’imposer la satisfaction immédiate d’un désir de toi…Je t’ai vue mille fois dans les visages de ces femmes venues à moi au hasard de rencontres…ces femmes qui finalement n’étaient jamais toi...(extrait de la partie 1, qui est un hommage au féminin  Isis mon amour )

samedi 17 mai 2008

Qu’est-ce que la vérité ?

« Voir et reconnaître, c’est la seule chose…
Ne cherchez pas à être bon, soyez profond et vrai »
Swami Prajnampad

Aquarelle : le temple de Louqsor (36x45cm)

lundi 5 mai 2008

Philae


Les anciens égyptiens appelaient Philae « Geb ». C’est là, au pied de la dernière cataracte, qu’ils situaient les sources « symboliques » du Nil। .C’est là aussi, dans ces temples qu’avaient lieu sans doute les initiations aux grands mystères…Les initiés, les éveillés, les maîtres ouvraient les portes de l’ineffable aux seuls disciples capables d’en percevoir tous le sens. Un autre lieu possible en était le labyrinthe dont il ne reste plus aucune trace dans l’oasis du Fayoum. Une troisième hypothèse est l’initiation dans le sphinx de Guizeh ou les pyramides…Hérodote évoque toutes ces hypothèses sans en élucider l’étrangeté…peut-être parce - même s’il avait été initié - le devoir lui demandait de …se taire.
Fascinante Egypte !
Aquarelle originale format 30X40

NIL




L’épopée d’Horus



Le seizième an du règne de Psousennès, Sekenenrê a pris la robe de lin avec ses frères et nous avons embarqué pour Yeb. Nous sommes partis tandis que le soleil se levait sur le temple d’Amon. Sekenenrê était parmi les tous premiers à entrer dans le fleuve pour rejoindre la barque qui les conduirait jusqu’aux temples des mystères de Khnoum. Nous allions traverser des contrées de Nubie. Il nous faudrait prés de deux lunes. De toute part s’agitaient les marchands qui débarquaient des étoffes, parfums et aromates venus des royaumes du Nord. Du Sud, faisant la navette entre le couchant et le levant venaient des plates chargées de pierres taillées.

lundi 21 avril 2008

LYON




Lyon Saint Jean , y aller
Dimanche matin ...Ils sont nombreux , artistes, peintres et graveurs, sculpteurs
Et poètes…

C’est le marché de l’art
Et il fait bon déambuler …
Sans but…autre que
Traîner …
Parmi les badauds ou les enfants…
Unis dans la quête du beau
Ravis de voir et rencontrer de belles choses…

Tous ensemble
Ou chacun pour soi
Ils sont bien simplement …

mercredi 9 avril 2008

Colosses (aux pieds d'argile)


Les colosses de Memnon... Y viennent des touristes nombreux , désireux de piétiner la vallée des rois... Ils ne font que passer... En pensant à leur prochaine visite

Je me suis demandé, moi qui peignais et prenais mon temps ...pourquoi tant d'empressement, tant d'agitation...
Au lieu de vivre pleinement l'instant de grâce qu'il y a ici, au pied des géants...
Maudite époque qui nous transforme en mécaniques stupides
Et consuméristes...en bête de somme...en somme...
Le chemin : A l’horizontale…mais à la verticale aussi !
La verticale : être sans réserve aucune, totalement, dans l’instant présent…
« L’instant présent est sublime » Arnaud Desjardins।




mercredi 2 avril 2008

Vulcain

Le vulcain…
Simple papillon
Le papillon se souvient-il de son état de chenille ?
La réponse est sans doute non…
Il n’est de vérité que dans l’instant…
Et cela le vulcain le vit…toujours
Bonne journée à tous les lecteurs de ce blog
Soyez bénis…
Que cette petite source qui passe par Jérôme
Vous nourrisse…
De simplicité
Merci, merci, merci à vous tous
Qui me lisez.
Un dernier mot : osez le commentaire il fait du bien…

mardi 25 mars 2008

Un conte balinais

« il y eu un jour ici, sur la rivière …., la visite d’un groupe de déesse à la forme d’oies. Elle avait pour habitude de descendre de la voie lactée pour se baigner dans la plus belle rivière de l’île de Bali Elles étaient sept et déposèrent leur parure de plumes sur le bord du rivage. Le fils du roi vint à passer par là. Il se cacha dans la végétation alentour pour admirer les belles déesses qui se baignaient nues dans l’eau en jouant et criant de bonheur. Leurs plumes laissées, elles étaient les plus belles femmes que la terre ait jamais portées.
Le jeune homme resta un long moment avant que lui vienne une idée, une idée venu du fond, du plus profond de lui-même. Il se dépêcha de rentrer à son palais et demanda à son plus fidèle serviteur de redescendre à la rivière : il y apercevrait les plus belles créatures que des yeux humains puissent voir, mais il devrait tout faire pour ne pas les regarder à moins qu’il ne souhaite être pétrifié, car c’était des déesses et seuls les rois pouvaient les regarder sans risque. Sur le rivage, il trouverait des parures de plumes dissimulées dans la végétation.
« Prends la plus petite des parures et emporte-la loin de la rivière, cache-la en l’enterrant au pied d’un arbre, quand tu auras rempli ta mission, reviens me voir »
Le serviteur zélé fit ce que son maître lui commandait. Il s’interdit de tourner ses yeux vers le cours d’eau , d’où venaient des cris de joies. Il découvrit les plumages et prit le plus petit des sept. Il fit disparaître celui-ci au pied d’un grand arbre et revint dire à son maître qu’il avait fait ce qui lui était demandé.
Le prince se rendit à nouveau auprès de la rivière. Six des sept beautés avaient repris leur forme animale , tandis que la dernière cherchait en vain tout à l’entour ses attributs en pleurant.
« nous sommes obligés de repartir car notre mère nous attend. Nous reviendrons ; elle saura trouver une solution pour que tu puisses revenir avec nous. En attendant, prend soin de toi et méfie toi des humains qui sont perfides et fourbons…cache toi et observe le ciel, soit patiente ! »
Les six oies s’envolèrent bientôt et l’on entendit le son de leur grandes ailes déployées s’éloigner dans le ciel du soleil couchant। La jeune fille pleurait, assise sur un rocher, et son désarroi la rendait encore plus belle, ses yeux clairs couverts de larmes brillaient d’un éclat tel que la lumière s’y réfléchissait comme sur un éclat de diamant. Le prince se découvrit alors et dans l’instant, croisant leurs regards, ils furent amoureux. Il lui fit une robe de feuillage et ils allèrent au purit…Ils furent mariés dés le jour suivant et la fête dura plus de six jours… Quand les sœurs revinrent , elles ne trouvèrent pas trace de leur sœur cadette et repartirent…pour ne jamais plus revenir. Elles comprirent que leur sœur avait choisi la voie des mortelles.
Tiré de un songe balinais…de votre serviteur, reproduction interdite sans autorisation, texte déposé SGDL 2000
(http://www.aquaryoga.blogspot.fr © tout droit de reproduction réservé, texte et images, ne pas reproduire sans inclure cette ligne, merci)
 

mardi 18 mars 2008

Un conte zen

Une tasse de thé
Nan-in, un maître Japonais de l’ère Meiji (1868-1912) reçut un jour la visite d’un professeur de l’université qui voulait en savoir plus sur le Zen.
Nan-in servit un thé. Il versa le thé dans la tasse, l’emplit, puis continua à verser.
Le professeur regarda le flot se déverser sans rien dire jusqu’à ce que, n’y tenant plus, il s’écrit :
« C’est plein, arrêtez ! »« Vous êtes comme cette tasse, lui dit Nan-in, vous êtes empli de vos opinions et de vos spéculations। Comment pourrai-je vous montrer le Zen, si vous ne videz pas d’abord votre tasse ? »
Zen de chair et d’os par Paul Reps (traduit par JAP)
Aquarelle : Vue du mont Fuji d’après Hokusaï (faite avec bonheur aujourd’hui)

jeudi 6 mars 2008

Un conte soufi…


Mulah Nas Redin était un homme pieux
C’était un bon musulman qui ne ratait jamais une occasion de répéter :« Dieu est grand »
Ou encore au coucher…lorsque baisant la joue de son épouse
Il disait à voix haute
« Dieu soit loué de m’avoir donné une épouse si belle ».
Un jour un homme se présenta à lui, annonçant qu’il voulait lui montrer les fleurs du jardin de Dieu.
Il le fit entrer dans sa demeure et lui demanda de lui montrer les fleurs…
L’homme indiqua qu’on lui offre d’abord un repas, disant qu’ainsi ses sens étant satisfaits, il pourrait donner à foisons…Condition à laquelle Mulah Nas Redin consentit.
« Maintenant que tu es repu, peux-tu me montrer les fleurs promises ? »
L’homme sourit et dit que nous étions à l’heure de la sieste et que cela serait fait lorsque son esprit serait apaisé par le sommeil…Mulah Nas Redin consentit et mena le visiteur dans une salle où étaient disposés des sofas pour le repos.
Dans le milieu de l’après-midi, il revint et réitéra sa demande…
« Maintenant que tu as dormi, peux-tu me montrer les fleurs du royaume d’Allah ? »
L’homme sourit et lui dit
« Mon ami, je te les montrerai, lorsque j’aurai pris un bain car il a fait chaud et je crains que les odeurs de mon corps n’incommode le Seigneur »
Mulah Nas Redin consentit encore et demanda qu’on conduise son visiteur aux Hammam. Une heure plus tard, comme celui-ci sortait des vapeurs délicieuses des bains, Mulah Nas Redin revint à la charge
« Me montreras-tu maintenant, les fleurs promises… ?
-Si fait…mais il est tard, il est l’heure de dîner…donne-moi mon repas et je te promets de t’ouvrir grande les portes du jardin du Seigneur ! »
A ces mots, Mulah Nas Redin n’y tint plus, il jeta le visiteur dehors…Il eût tort !
Moralité : le don de Dieu est une grâce…que seule la main de Dieu accorde...sans demande...d'aucune sorte...
(tous droits réservés, manuscrit déposé SGDL)
(http://www.aquaryoga.blogspot.fr © tout droit de reproduction réservé, texte et images, ne pas reproduire sans inclure cette ligne, merci)
 

Aquarelle


Vue du temple de Louqsor

mercredi 5 mars 2008

la graine et le mulet

Un mot encore : courez voir la graine et le mulet , un film revigorant d’humanité

Silence




Le Ramasseum était le temple à la gloire de Ramsès। Aujourd’hui dévasté par le temps, la statue colossale git sur le sol en morceaux épars…Qu’importe les marques du temps ! Ramsès est partout en Egypte. Même à terre, il symbolise d’Etre…Pharaon c’est l’Etre, l’éveillé, le JE SUIS. Ainsi étaient les sociétés traditionnelles…le vent nouveau qui souffle en cette planète maintenant même, tandis que j’écris ces lignes, sur l’internet au travers de ses multiples blogs, dans les tribus d’humains reliés par un même esprit est comme un retour à cette source qu’incarnait Pharaon…Aquarelle faite ce dimanche, avec bonheur !


mardi 26 février 2008

Le combattant d'Alep


Dans la cour-jardin, une fontaine murmure doucement à l’ombre d’un immense palmier bordé de fleurs rouge écarlate et de minuscules bourgeons blancs, blancs comme la neige qu’il a vue sur les montagnes du couchant, irradiant les cèdres de lumière. Ce contraste le touche. C’est comme le sang des combattants qu’il a vu couler depuis un mois bientôt. Et le blanc des bourgeons est le signe d’une promesse : celle de la paix future à laquelle il aspire de tout son cœur. Comment ses enfants pourraient-ils grandir sur une terre de sang, de tortures et de peine ? Comment ses femmes pourraient-elles donner la vie quand tout meurt autour d’elles ?
"…Mes signes ne vous ont-ils pas été communiqués ?
…vaincus par nos divisions, nous sommes un peuple fourvoyé ! …" Les paroles de la sourate vingt-trois Al-Mu’Mimuna (les adhérents) lui reviennent en mémoire en cet instant. Pour accéder aux béatitudes du jardin de Dieu, faut-il donc toujours lutter contre le mal ? Le bien ne pourrait-il être toujours et en tout lieu ? Et le bien n’est-il pas l’amour, l’amour suprême ? Comme son destin lui semblait fâcheux ! Que de noirceurs ! Que de souffrances !
(tous droits réservés, déposé SGDL)

Comme un regret...

Dans ma galère, il y a toujours comme un goût de regret...le " mental " est fort pour nous renvoyer toujours vers un passé qui n'existe plus, nous évitant ainsi de vivre l'instant présent!
Ces derniers jours, j'ai été trés créatif en matière d'aquarelles, dont celle-ci (vous ne voyez qu'un détail)...des aquarelles d'Egypte...un voyage d'il y a un an et demi (deux mois quand même là-bas!)...Mon présent est bouché...il n'y a rien à l'horizon...Je m'évade dans l'écriture (Syrie XIIème siècle en ce moment) et l'aquarelle...c'est comme une respiration intèrieure nécessaire dans ce grand désert que je traverse depuis trois ans...A quoi servent toutes ces créations ? Je m'interroge...quel est donc ce chemin de Jérôme? Où va-t-il? Où le conduit la vie ai-je envie de dire tant tout m'échappe en ce moment!

lundi 18 février 2008

Jésus, Bouddha, Khrishna...

" Tandis que la naissance et la vie de Jésus est une copie de celle du Krishna brahmanique, son personnage historique en Palestine est le type même du bouddha en Inde. Par bien des aspects, la grande ressemblance dans les aspirations philanthropiques comme spirituelles, et dans les circonstances est vraiment troublante..."
Chapitre " Le christ mystique copie du Bouddha..." dans Isis unveiled, Tome 2 H.P.BLAVATSY Theosophical University Press Ed.
L'histoire humaine est parsemée de ces troublantes synchronicités...dont le but est d'ouvrir l'humanité à son cheminement nécessaire...

jeudi 14 février 2008

Soufisme

Joinville rapporte dans son livre sur Saint-Louis (le livre des saintes paroles et les bons faits de notre saint roi Louis) qu’un frère dominicain rencontra un jour en pays arabe une vieille femme qui portait dans sa main droite une écuelle pleine de feu et dans la gauche une fiole d’eau. Questionnée sur ce qu’elle faisait, elle répondait :
« je veux brûler le paradis avec le feu et éteindre l’enfer avec l’eau, ainsi j’aimerai Dieu pour ce qu’il est » Cette femme est reconnue comme une des grandes « saintes » de l’islam, il s’agit de Rabi’a AL Adawiyya। Mystique musulmane morte en 801 à Basra…La quête de Soi est hors de la vision morale, bien au-delà de cette vision mentale binaire…dont on nous a rabattu les oreilles depuis des siècles…

De Soi…à Soi (entre nous)




« L’intellect est l’instrument qui permet de connaître les choses inconnues। Mais vous êtes déjà connu, puisque vous êtes le Soi, qui est lui-même connaissance. Vous ne pouvez pas devenir vous-même l’objet de la connaissance. L’intellect vous permet de voir les choses extérieures, et non pas ce qui est sa propre source » Ramana Maharshi (édition Albin Michel S.V.n°218)

mardi 12 février 2008

Voir


« On voit rarement, on pense que l’on voit et la première exigence pour être vraiment Homme est de se libérer de la pensée et de s’établir sur le terrain solide du voir। Voyez l’origine et la nature de la pensée। Pour être dans le vrai, il faut commencer par la vérité du ici et maintenant » Swami Prajnanpad (l’art de voir, lettres à ses disciples ed° l’originel)। Quoi de plus vrai dans cette recherche de l’art de voir que la pratique de l’aquarelle…ne rien ajouter à ce qui est là, ici et maintenant. Voir la petite irisation des moteurs sur l’eau du Nil, l’ombre du minaret au loin qui apparaît sur le sud, le reflet de la coque …L’aquarelle, un bel apprentissage de cet art de voir ce qui est…sans pensée…et sans émotion autre que le bonheur de l’instant…(et Swamiji dirait qu’il s’agit alors d’un sentiment, une plénitude, parce qu’il n’a pas de contraire)…